Notre répertoire

 



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LES INCONTOURNABLES



Le Chant de la Libération, ou Chant des Partisans, raconte la Résistance, le refus de la capitulation, les risques de ceux qui n’ont pas voulu accepter la soumission. Les paroles sont de Joseph Kessel et Maurice Druon et la musique d’Anna Marly, sur un ancien thème russe.

L’Internationale : c’est le chant le plus international qui soit, traduit dans presque toutes les langues du monde, écrit il y a 150 ans par Eugène Pottier, poète communard, mis en musique par Pierre Degeyter, ouvrier du Nord.

Le Front des Travailleurs est un chant allemand, du grand Bertolt Brecht, dont il ne faut pas oublier qu’il dut quitter son pays, menacé par les Nazis qui en firent un apatride. En son hommage, et en celui de son musicien, Hanns Eisler, nous chantons un couplet de ce Front des Travailleurs dans la langue originelle.

Le Chant des Marais, écrit et composé à Borgermoor, en 1933, par les prisonniers politiques qui y étaient détenus et qui devaient extraire la tourbe dans les marécages, d’où son titre de Chant des Marais. La légende de la chorale raconte qu’elle connaissait ce chant dès les années 1936/37.

La Varsovienne : les chants de lutte ont cette particularité de se retrouver d’un pays à l’autre, voire d’évoluer en fonction des circonstances historiques ou locales. C’est le cas de ce vieux chant polonais, La Varsovienne. Il a une connotation particulière pour nous puisque son harmonisation a été écrite par Peters Rosset, premier dirigeant de notre chorale, dans les années d’avant-guerre. Ce musicien et chef de chœur a disparu pendant l’occupation, personne ne sait quel sort a été le sien.

Le chant des Partisans de l’Amour, du nom de ce fleuve de Sibérie, évoque la guerre civile qui a opposé, après la Révolution d’Octobre, l’armée rouge et l’armée blanche, tsariste, soutenue par des contingents venus de France, d’Angleterre, du Japon…

Bella ciao : dans l’Italie fasciste les partisans luttaient à la fois contre leur régime et contre l’occupation allemande. Bella Ciao, le chant qui les rappelle, est bien connu en France, souvent interprété dans les manifestations, parfois transformé, mais, en Italie, il reste le chant des antifascistes.

Le Chiffon rouge : un jour de juin 1977, au Havre, Michel Fugain chante pour la première fois Le Chiffon rouge qui devient très vite un hymne revendicatif repris par tous les travailleurs en lutte pour défendre leur outil de travail et leurs emplois. Il est vrai que, depuis le Moyen Age, le rouge est la couleur de la révolte.





LES TRADITIONNELS

Le Temps des Cerises n’était, quand il a été écrit et composé par Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard, en 1866, qu’une chanson d’amour, un peu désabusée. Mais il est devenu, Clément étant lui-même communard, emblématique de la Commune de Paris.

Lou Bouyé : les révoltes paysannes, les jacqueries, ont traversé les siècles, toujours sauvagement réprimées. Lou Bouyé, vieux chant occitan revu par le grand Kosma, ami des chorales populaires, nomme bien les responsables de leur vie misérable : les seigneurs du village !





LES CLASSIQUES

Le Chœur des Esclaves, Va Pensiero, extrait de l’opéra Nabucco, de Verdi. Quand, en Italie, en 1842, les chœurs interprètent la plainte des esclaves hébreux, le public milanais y ressent sa propre souffrance sous l’occupation autrichienne. Et le souvenir persiste : en 2011, année des 150 ans de l’unité italienne, quand Nabucco est donné à Rome, Va pensiero a suscité des réactions dans la salle à tel point que le chef, Riccardo Muti, le fait rechanter en invitant le public à s’y joindre.

Zoya était une étudiante russe, engagée parmi les partisans durant la grande guerre patriotique, capturée par les Allemands, en 1941, battue, torturée, et pendue. Elle a été déclarée Héros de l’Union soviétique. La musique de ce chant est de Dmitri Chostakovitch, elle figure dans le film consacré à Zoya.

Giroflé Girofla : souvent des paroles nouvelles, de circonstance, sont placées sur une musique existante, rendant ainsi facile leur diffusion. C’est le cas pour Giroflé Girofla, d’abord une gracieuse chanson enfantine sur laquelle Rosa Holt, réfugiée allemande, a placé des paroles glaçantes en contraste avec la mélodie joyeuse.